Auteur : Anonyme
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Extraits de concert filmés par Denis-Constant Martin à la Scène nationale d’Orléans, le 8 octobre 2013 ; reproduits avec l’aimable autorisation de M. Anwar Gambeno et du Festival d’automne à Paris : Joséphine Markowits et Bénédicte Dreher.
Les Cape Traditional Singers

Les Cape Traditional Singers ont été créés par Anwar Gambeno afin de faire entendre en dehors du Cap les répertoires choraux em...blématiques de cette ville. Ce groupe chante aussi bien les chansons de carnaval qu’interprètent les klopse (clubs) lors des fêtes du Nouvel an, que les chants des Malay Choirs, dont les compétitions se déroulent chaque année après celles des klopse. Deux genres sont particulièrement typiques du Cap. Les moppies, chansons comiques en Afrikaans dans lesquelles des paroles drolatiques sont placées sur un assemblage de bribes mélodiques empruntées un peu partout ; le soliste doit y jouer l’humour en soulignant ou complétant du geste l’histoire. Et les nederlandsliedjies (petites chansons hollandaises) qui appartiennent en propre aux Malay Choirs. Leurs airs et leurs paroles sont d’origine néerlandaise mais ont été transformés par un style d’interprétation qui associe un soliste devant subtilement ornementer les mélodies et « passer » celles-ci au chœur selon des techniques très élaborées ; il en résulte un contraste surprenant entre la voix soliste, qui évoque le monde arabe et l’Orient, et le chœur qui utilise l’harmonie tonale occidentale. Anwar Gambeno est chanteur et directeur musical, pour les Malay Choirs et les klopse. Comme presque tous les chefs de chœur, il ne sait ni lire ni écrire la musique, mais il maîtrise totalement l’art de composer de tête des mélodies et d’harmoniser des polyphonies à trois ou quatre voix. Il sait tirer le meilleur parti de chanteurs qu’il contribue à former, parfois dès un très jeune âge, et attirer des solistes de grande qualité, que ce soit pour les moppies ou les nederlandsliedjies. Anwar Gambeno est également un homme engagé dans sa communauté : son chœur est un havre pour des jeunes qui évitent ainsi les pièges de la drogue et des gangs ; il participe en outre à diverses actions caritatives. Musicien « amateur », dans tous les sens du terme, il défend une conception du chant qui ne refuse pas la modernisation mais vise à conserver les traits les plus forts de ce qu’il appelle « la tradition ».

Direction et tambour ghoema : Anwar Gambeno.

Musiciens :
Ismail Adams, guitare ; Frank Hendricks, guitare ; Mogamat Adeeb Majiet, tambour ghoema ; Mogamat Petersen, banjo ; Clive Samuel, guitare basse; Ridhwaan Trompeter, guitare et banjo.

Solistes :
Jereme Trompeter, soliste moppie ; Johaar Kenny, soliste moppie ; Mustapha Adams, soliste nederlands.

Chœur :
Durrell Africa, Shaheed Alexander, Nicholas Arendolf, Jageja Davids, Morne Davids, Muneeb Gambeno, Peter Gambeno, Irufaan Kamaldien, Jonathan Lombard, Cheslyn Samuel Lombard, Mogamat Manuel, Mogamat Ismail Majiet, Melvyn Matthews, Raymond Solomons, Dassien Woodman.


Le Fezeka Youth Choir

Le chœur formé par Phumelele Tsewu est l’héritier d’une histoire qui remonte au début du XIXe siècle. En 1824, des envoyés de la Glasgow Missionary Society fondent une mission à Lovedale (aujourd’hui dans l’Eastern Cape). En 1841, ils y ouvrent un institut pour des jeunes Africains des deux sexes. La musique, le chant des cantiques y font partie intégrante de l’enseignement. Très vite, les élèves donnent une couleur particulière aux hymnes qu’ils interprètent : ils mêlent la polyphonie à quatre parties des chœurs européens aux structures responsoriales, construites en cycles décalés et assises sur des figures rythmiques intriquées du chant africain. Cette transformation de l’hymnodie européenne sera formalisée par des compositeurs formés à Lovedale et dans d’autres institutions tel l’Ohlange Institute du Natal. John Knox Bokwe, Reuben Caluza, Enoch Sontonga, Tiyo Soga composèrent des cantiques chrétiens mais aussi des chants dans lesquels ils parlaient du sort fait aux Africains. « Nkosi Sikelel’ iAfrika » de Enoch Sontonga en est l’exemple le plus connu. Succédant à cette première génération, d’autres compositeurs, comme Joshua Pulumo Mohapeloa, Michael Moerane, Mzilikazi Khumalo et B.P.J. Tyamzashe continuèrent à alimenter le répertoire des chœurs africains, cependant que dans les églises s’imaginaient de nouveaux cantiques sensibles aux influences du gospel afro-américain.

Phumelele Tsewu, professeur d’anglais et ancien vice-principal de la Fezeka Secondary School de Gugulethu (township noir africain du Cap), utilise le chant choral afin de pallier les déficiences de l’enseignement musical. Sa passion, son ouverture d’esprit, sa culture musicale lui ont permis de déceler des voix extraordinaires parmi des enfants de familles extrêmement pauvres. Beaucoup ont pu ensuite faire des études musicales. Génération après génération, il forme des chanteurs à des répertoires extrêmement divers : œuvres de compositeurs africains, airs traditionnels, chansons en afrikaans ou moppies du carnaval du Cap. Excellence et polyvalence ont valu aux chœurs qu’il dirige de remporter de nombreuses compétitions régionales et nationales.

Direction : Phume Tsewu

Solistes :
Nokwanda Bovana, Zoleka Meke, Busiswa Ndlebe, Zolina Ngejane, Nokuthula Sidambe.

Chœur :
Phumeza Dlayedwa, Skunana Fezeka, Bathandwa Gubesa, Viwe Magopeni, Paul Malgas, Simphiwe Mayeki, Lubabalo Mbili, Monde Mdingi, Makaziswe Msuthu, Makaziwe Msuthu, Sibusiso Mxaka, Ntombelanga Ndlovu, Lenin Ndziba, Phelo Nodlayiya, Zukisa Nyaba, Sibulele Sibeko, Juliet Sodayise, Zukiswa Tsewu.

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Citer
No Author(s) (2021) «Cape Traditional Singers & Fezeka Youth Choir: Musique traditionnelle du Cap (Afrique du Sud)» [Audiovisual] NAKALA. https://doi.org/10.34847/nkl.ad346cxc
Déposée par Bastien Miraucourt le 19/10/2021
nakala:title xsd:string Français Cape Traditional Singers & Fezeka Youth Choir: Musique traditionnelle du Cap (Afrique du Sud)
Anglais Cape Traditional Singers & Fezeka Youth Choir: Traditional Music from The Cape (South Africa)
nakala:creator Anonyme
nakala:created xsd:string 2013
nakala:type xsd:anyURI Vidéo
nakala:license xsd:string Creative Commons Attribution Non Commercial No Derivatives 4.0 International (CC-BY-NC-ND-4.0)
dcterms:description xsd:string Français Extraits de concert filmés par Denis-Constant Martin à la Scène nationale d’Orléans, le 8 octobre 2013 ; reproduits avec l’aimable autorisation de M. Anwar Gambeno et du Festival d’automne à Paris : Joséphine Markowits et Bénédicte Dreher.
Les Cape Traditional Singers

Les Cape Traditional Singers ont été créés par Anwar Gambeno afin de faire entendre en dehors du Cap les répertoires choraux emblématiques de cette ville. Ce groupe chante aussi bien les chansons de carnaval qu’interprètent les klopse (clubs) lors des fêtes du Nouvel an, que les chants des Malay Choirs, dont les compétitions se déroulent chaque année après celles des klopse. Deux genres sont particulièrement typiques du Cap. Les moppies, chansons comiques en Afrikaans dans lesquelles des paroles drolatiques sont placées sur un assemblage de bribes mélodiques empruntées un peu partout ; le soliste doit y jouer l’humour en soulignant ou complétant du geste l’histoire. Et les nederlandsliedjies (petites chansons hollandaises) qui appartiennent en propre aux Malay Choirs. Leurs airs et leurs paroles sont d’origine néerlandaise mais ont été transformés par un style d’interprétation qui associe un soliste devant subtilement ornementer les mélodies et « passer » celles-ci au chœur selon des techniques très élaborées ; il en résulte un contraste surprenant entre la voix soliste, qui évoque le monde arabe et l’Orient, et le chœur qui utilise l’harmonie tonale occidentale. Anwar Gambeno est chanteur et directeur musical, pour les Malay Choirs et les klopse. Comme presque tous les chefs de chœur, il ne sait ni lire ni écrire la musique, mais il maîtrise totalement l’art de composer de tête des mélodies et d’harmoniser des polyphonies à trois ou quatre voix. Il sait tirer le meilleur parti de chanteurs qu’il contribue à former, parfois dès un très jeune âge, et attirer des solistes de grande qualité, que ce soit pour les moppies ou les nederlandsliedjies. Anwar Gambeno est également un homme engagé dans sa communauté : son chœur est un havre pour des jeunes qui évitent ainsi les pièges de la drogue et des gangs ; il participe en outre à diverses actions caritatives. Musicien « amateur », dans tous les sens du terme, il défend une conception du chant qui ne refuse pas la modernisation mais vise à conserver les traits les plus forts de ce qu’il appelle « la tradition ».

Direction et tambour ghoema : Anwar Gambeno.

Musiciens :
Ismail Adams, guitare ; Frank Hendricks, guitare ; Mogamat Adeeb Majiet, tambour ghoema ; Mogamat Petersen, banjo ; Clive Samuel, guitare basse; Ridhwaan Trompeter, guitare et banjo.

Solistes :
Jereme Trompeter, soliste moppie ; Johaar Kenny, soliste moppie ; Mustapha Adams, soliste nederlands.

Chœur :
Durrell Africa, Shaheed Alexander, Nicholas Arendolf, Jageja Davids, Morne Davids, Muneeb Gambeno, Peter Gambeno, Irufaan Kamaldien, Jonathan Lombard, Cheslyn Samuel Lombard, Mogamat Manuel, Mogamat Ismail Majiet, Melvyn Matthews, Raymond Solomons, Dassien Woodman.


Le Fezeka Youth Choir

Le chœur formé par Phumelele Tsewu est l’héritier d’une histoire qui remonte au début du XIXe siècle. En 1824, des envoyés de la Glasgow Missionary Society fondent une mission à Lovedale (aujourd’hui dans l’Eastern Cape). En 1841, ils y ouvrent un institut pour des jeunes Africains des deux sexes. La musique, le chant des cantiques y font partie intégrante de l’enseignement. Très vite, les élèves donnent une couleur particulière aux hymnes qu’ils interprètent : ils mêlent la polyphonie à quatre parties des chœurs européens aux structures responsoriales, construites en cycles décalés et assises sur des figures rythmiques intriquées du chant africain. Cette transformation de l’hymnodie européenne sera formalisée par des compositeurs formés à Lovedale et dans d’autres institutions tel l’Ohlange Institute du Natal. John Knox Bokwe, Reuben Caluza, Enoch Sontonga, Tiyo Soga composèrent des cantiques chrétiens mais aussi des chants dans lesquels ils parlaient du sort fait aux Africains. « Nkosi Sikelel’ iAfrika » de Enoch Sontonga en est l’exemple le plus connu. Succédant à cette première génération, d’autres compositeurs, comme Joshua Pulumo Mohapeloa, Michael Moerane, Mzilikazi Khumalo et B.P.J. Tyamzashe continuèrent à alimenter le répertoire des chœurs africains, cependant que dans les églises s’imaginaient de nouveaux cantiques sensibles aux influences du gospel afro-américain.

Phumelele Tsewu, professeur d’anglais et ancien vice-principal de la Fezeka Secondary School de Gugulethu (township noir africain du Cap), utilise le chant choral afin de pallier les déficiences de l’enseignement musical. Sa passion, son ouverture d’esprit, sa culture musicale lui ont permis de déceler des voix extraordinaires parmi des enfants de familles extrêmement pauvres. Beaucoup ont pu ensuite faire des études musicales. Génération après génération, il forme des chanteurs à des répertoires extrêmement divers : œuvres de compositeurs africains, airs traditionnels, chansons en afrikaans ou moppies du carnaval du Cap. Excellence et polyvalence ont valu aux chœurs qu’il dirige de remporter de nombreuses compétitions régionales et nationales.

Direction : Phume Tsewu

Solistes :
Nokwanda Bovana, Zoleka Meke, Busiswa Ndlebe, Zolina Ngejane, Nokuthula Sidambe.

Chœur :
Phumeza Dlayedwa, Skunana Fezeka, Bathandwa Gubesa, Viwe Magopeni, Paul Malgas, Simphiwe Mayeki, Lubabalo Mbili, Monde Mdingi, Makaziswe Msuthu, Makaziwe Msuthu, Sibusiso Mxaka, Ntombelanga Ndlovu, Lenin Ndziba, Phelo Nodlayiya, Zukisa Nyaba, Sibulele Sibeko, Juliet Sodayise, Zukiswa Tsewu.
xsd:string Anglais Extracts of a concert filmed by Denis-Constant Martin at the Scène nationale d’Orléans, October 8th, 2013; reproduced with the kind permission of Mr Anwar Gambeno and the Festival d’automne à Paris: Joséphine Markowits and Bénédicte Dreher.
The Cape Traditional Singers
The Cape Traditional Singers were created by Anwar Gambeno to get the city’s emblematic choral repertoires heard outside Cape Town. This group sings both carnival songs performed by the klopse (clubs) during the New Year festivities and Malay Choir songs, competitions for which come every year after those of the klopse. Two genres of songs are particularly typical of Cape Town. The moppies, comic songs in Afrikaans in which humorous lyrics are put on an assembly of melodic snatches borrowed from diverse repertoires; the soloist must express humour by underlining or completing the story with gestures. The nederlandsliedjies (little Dutch songs) belong specifically to the Malay Choirs; their tunes and lyrics are of Dutch origin but have been transformed by a style of interpretation in which a soloist must subtly embellish the melodies and “pass” them to the choir using very elaborate techniques—the result is a surprising contrast between the solo voice, which evokes the Arab world and the East, and the choir, which uses Western tonal harmony. Anwar Gambeno is singer and musical director for the Malay Choirs and the Klopse. Like most choirmasters, he can neither read nor write music, but he has fully mastered the art of composing melodies in his mind and harmonising polyphonies for three or four voices. He knows how to make the most of the singers that he helps to train, sometimes from a very young age, and how to attract high quality soloists, whether for moppies or nederlandsliedjies. Anwar Gambeno is also a man committed to his community: his choir is a haven for young people who thereby avoid being trapped in drugs and gangs; he is also involved in various charitable works. An amateur musician and music lover, he defends a view of singing which does not reject modernisation, but which aims to preserve the strongest features of what he calls “tradition.”
Credits
Lead and ghoema drum: Anwar Gambeno.
Musicians: Ismail Adams, guitar; Frank Hendricks, guitar; Mogamat Adeeb Majiet, ghoema drum; Mogamat Petersen, banjo; Clive Samuel, bass guitar; Ridhwaan Trompeter, guitar and banjo.
Soloists: Jereme Trompeter, moppie soloist; Johaar Kenny, moppie soloist; Mustapha Adams, nederlands soloist.
Choir: Durrell Africa, Shaheed Alexander, Nicholas Arendolf, Jageja Davids, Morne Davids, Muneeb Gambeno, Peter Gambeno, Irufaan Kamaldien, Jonathan Lombard, Cheslyn Samuel Lombard, Mogamat Manuel, Mogamat Ismail Majiet, Melvyn Matthews, Raymond Solomons, Dassien Woodman.
The Fezeka Youth Choir
The choir created by Phumelele Tsewu is heir to a history dating back to the early nineteenth century. In 1824, envoys from the Glasgow Missionary Society founded a mission in Lovedale (now in the Eastern Cape). In 1841, they opened an institute there for young Africans of both sexes. Music and hymn singing were an integral part of the teaching. Very quickly, the students gave a special colour to the hymns that they performed: they mixed the four-part polyphony of European choirs with responsorial structures, built in staggered cycles and resting on intricate rhythmic patterns of African singing. This transformation of the European hymnody was formalised by composers trained at Lovedale and other institutions, such as the Ohlange Institute in Natal. John Knox Bokwe, Reuben Caluza, Enoch Sontonga, and Tiyo Soga composed Christian hymns, but also songs in which they spoke of the fate suffered by Africans. ‘Nkosi Sikelel’iAfrika‘ by Enoch Sontonga is the best known example. After this first generation, other composers, such as Joshua Pulumo Mohapeloa, Michael Moerane, Mzilikazi Khumalo, and BPJ Tyamzashe kept on adding to the repertoire of African choirs, while in churches, new hymns open to the influences of African American gospel were emerging.
Phumelele Tsewu, an English teacher and former vice-principal at Fezeka Secondary School in Gugulethu (black African township in Cape Town), uses choral singing to compensate for deficiencies in music education. His passion, open-mindedness, and musical culture have enabled him to detect extraordinary voices among children from extremely poor families. Many were then able to study music. Generation after generation, he trains singers in extremely diverse repertoires: works by African composers, traditional melodies, songs in Afrikaans or moppies of Cape Town carnival. The choirs he leads have won many regional and national competitions thanks to their excellence and versatility.
Credits
Lead: Phume Tsewu
Soloists: Nokwanda Bovana, Zoleka Meke, Busiswa Ndlebe, Zolina Ngejane, Nokuthula Sidambe.
Choir: Phumeza Dlayedwa, Skunana Fezeka, Bathandwa Gubesa, Viwe Magopeni, Paul Malgas, Simphiwe Mayeki, Lubabalo Mbili, Monde Mdingi, Makaziswe Msuthu, Makaziwe Msuthu, Sibusiso Mxaka, Ntombelanga Ndlzya, Sibulelo Ndlayo Ndlzaba, Sibulelo Ndlayo Ndlzaba, Nyekelo Ndlayo Ndlzaba, Nyekelo Ndlayo Juliet Sodayise, Zukiswa Tsewu.
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xsd:string Français Le Cap (Afrique du Sud)
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xsd:string Français musique
xsd:string Français coloureds
xsd:string Français terrain
dcterms:tableOfContents Français 01. Roesa (Rosa)
Soliste: Mustapha Adams
« Roesa » est sans aucun doute la nederlandsliedjie la plus populaire aujourd’hui, à tel point qu’elle est devenue l’hymne des Malay Choirs. Á l’origine interprétée dans les mariages musulmans, sans doute à partir des années 30, cette histoire d’amour toute simple chante des valeurs de probité et de fidélité essentielles dans une communauté marquée par l’esclavage, le racisme et les déplacements forcés.

02. Katrina Die Voorloeper (Catherine, le tambour major)
Soliste: Jereme Trompeter
Comme beaucoup de chansons comiques, Katrina parle d’une moffie (homosexuel travesti, sans connotation péjorative) qui est le tambour major d’une troupe, celui qui marche en tête avec un costume richement décoré. Son père est fâché contre elle, mais sa mère en est très fière. À la fin de l’histoire Katrina se marie (à un homme), la dot a été payée mais les membres de sa troupe se demandent : « Maintenant qui va être notre tambour major » ?

03. Meadowlands
interprété par les Cape Traditional Singers et le Fezeka Youth Choir
Composée par Strike Vilakazi en 1956, au moment où les habitants du quartier le plus mélangé de Johannesburg, Sophiatown, en étaient chassés, parce qu’il avait été décrété “zone blanche”, et transportés à Meadowlands, lieu autour duquel se développera Soweto, cette chanson popularisée par Dorothy Masuka était habilement écrite. Protestant sans équivoque, pour ceux qui en étaient victimes, contre les déplacements forcés, les censeurs crurent qu’elle soutenait la politique du gouvernement.
Anglais 01. Roesa (Rosa)
Soliste: Mustapha Adams
« Roesa » est sans aucun doute la nederlandsliedjie la plus populaire aujourd’hui, à tel point qu’elle est devenue l’hymne des Malay Choirs. Á l’origine interprétée dans les mariages musulmans, sans doute à partir des années 30, cette histoire d’amour toute simple chante des valeurs de probité et de fidélité essentielles dans une communauté marquée par l’esclavage, le racisme et les déplacements forcés.

02. Katrina Die Voorloeper (Catherine, le tambour major)
Soliste: Jereme Trompeter
Comme beaucoup de chansons comiques, Katrina parle d’une moffie (homosexuel travesti, sans connotation péjorative) qui est le tambour major d’une troupe, celui qui marche en tête avec un costume richement décoré. Son père est fâché contre elle, mais sa mère en est très fière. À la fin de l’histoire Katrina se marie (à un homme), la dot a été payée mais les membres de sa troupe se demandent : « Maintenant qui va être notre tambour major » ?

03. Meadowlands
interprété par les Cape Traditional Singers et le Fezeka Youth Choir
Composée par Strike Vilakazi en 1956, au moment où les habitants du quartier le plus mélangé de Johannesburg, Sophiatown, en étaient chassés, parce qu’il avait été décrété “zone blanche”, et transportés à Meadowlands, lieu autour duquel se développera Soweto, cette chanson popularisée par Dorothy Masuka était habilement écrite. Protestant sans équivoque, pour ceux qui en étaient victimes, contre les déplacements forcés, les censeurs crurent qu’elle soutenait la politique du gouvernement.