Lettre de Esprit Calvet à Chauvin, 1802-06-21

DOI : 10.34847/nkl.e86d15j8 Publique
Auteur : Esprit Calvet

Avignon 2 messid. X ou 21 juin 1802.

Les lettres que j’ai l’honneur de vous écrire, Monsieur, vient de l’estime que vous m’avez exprimée dès notre première conversation. J’espère de pouvoir dans la suite vous en donner des preuves personnelles et je suis convaincu que vous ne désapprouvez pas mon projet lorsqu’il sera temps de vous le faire connaître.
Je vais néanmoins vous entretenir et vous ...prier aujourd’hui d’un autre objet qui me concerne, me touche et m’intéresse particulièrement. Vous m’avez flatté que l’estimable directeur de la bibliothèque publique de Nîmes ne se refuserait pas, d’après votre prière, à me mettre sous les yeux celui des volumes des manuscrits du célèbre Séguier où il a ramassé toutes les inscriptions antiques. [fol. 139v] inédites qu’il avait pu se procurer ; il est facile de le distinguer de ses autres œuvres manuscrites, puisque dans plusieurs de ces inscriptions qu’il tenait de ma main, il avait mis selon l’usage e schedis Spir. Claud. Fr. C. Avenn. Vous me rendrez un vrai service, peut-être même aux lettres, si vous m’obtenez cette facilité. Je fournirai toutes les garanties qu’on exige, je ne garderai que très peu de temps l’ouvrage et j’aurai soin de la renvoyer (sans frais, cela va sans dire) avec toutes les précautions possibles et l’emballage le plus possible. Cette faveur m’épargnera un voyage que ma santé ne me permet pas. Si Monsieur le bibliothécaire veut bien m’accorder cette grâce, daignez, Monsieur, lui épargner les soins et l’embarras de l’envoi. <Je le prie> d’avoir, pour me le faire parvenir la voie la plus sûre et la moins coûteuse ; tout le reste me regarde et j’en réponds.
[fol. 140] J’ai lieu de me flatter d’après l’espérance que vous m’en avez donnée, que j’obtiendrais cette grâce. Vous ne pourrez pas en faire assez de remerciements de ma part à Monsieur le directeur de ce service et ajouter pour vous les sentiments de reconnaissance à ceux d’estime de considération, de respect dont vous m’avez fait contracter l’obligation.

Calvet

[fol. 140v] Monsieur Chauvin
Prêtre-vicaire chez Mlle de Mude
À Beaucaire

À Nîmes

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Déposée par Emmanuelle Chapron le 29/05/2022
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Les lettres que j’ai l’honneur de vous écrire, Monsieur, vient de l’estime que vous m’avez exprimée dès notre première conversation. J’espère de pouvoir dans la suite vous en donner des preuves personnelles et je suis convaincu que vous ne désapprouvez pas mon projet lorsqu’il sera temps de vous le faire connaître.
Je vais néanmoins vous entretenir et vous prier aujourd’hui d’un autre objet qui me concerne, me touche et m’intéresse particulièrement. Vous m’avez flatté que l’estimable directeur de la bibliothèque publique de Nîmes ne se refuserait pas, d’après votre prière, à me mettre sous les yeux celui des volumes des manuscrits du célèbre Séguier où il a ramassé toutes les inscriptions antiques. [fol. 139v] inédites qu’il avait pu se procurer ; il est facile de le distinguer de ses autres œuvres manuscrites, puisque dans plusieurs de ces inscriptions qu’il tenait de ma main, il avait mis selon l’usage e schedis Spir. Claud. Fr. C. Avenn. Vous me rendrez un vrai service, peut-être même aux lettres, si vous m’obtenez cette facilité. Je fournirai toutes les garanties qu’on exige, je ne garderai que très peu de temps l’ouvrage et j’aurai soin de la renvoyer (sans frais, cela va sans dire) avec toutes les précautions possibles et l’emballage le plus possible. Cette faveur m’épargnera un voyage que ma santé ne me permet pas. Si Monsieur le bibliothécaire veut bien m’accorder cette grâce, daignez, Monsieur, lui épargner les soins et l’embarras de l’envoi. <Je le prie> d’avoir, pour me le faire parvenir la voie la plus sûre et la moins coûteuse ; tout le reste me regarde et j’en réponds.
[fol. 140] J’ai lieu de me flatter d’après l’espérance que vous m’en avez donnée, que j’obtiendrais cette grâce. Vous ne pourrez pas en faire assez de remerciements de ma part à Monsieur le directeur de ce service et ajouter pour vous les sentiments de reconnaissance à ceux d’estime de considération, de respect dont vous m’avez fait contracter l’obligation.

Calvet

[fol. 140v] Monsieur Chauvin
Prêtre-vicaire chez Mlle de Mude
À Beaucaire

À Nîmes
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dcterms:language dcterms:RFC5646 français (fr)
dcterms:publisher [responsable édition] Emmanuelle Chapron
dcterms:rightsHolder Bibliothèque Carré d'Art, Nîmes
dcterms:source [établissement de conservation] Nîmes, Bibliothèque Carré d'Art [cote] ms. 417, fol. 139-140
dcterms:spatial [lieu d'expédition] Avignon (France)
[lieu de destination] Beaucaire (France)
dcterms:subject Antiquités (général)
dcterms:type Petits correspondants