Bêtes vues, bêtes lues

Morgan Guyvarc’h

doi:10.34847/nkl.a6caas64

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Bêtes vues, bêtes lues

DOI : 10.34847/nkl.a6caas64 Publique

Auteur : Morgan Guyvarc’h

Le poids de la bibliothèque dans le
bestiaire hugolien

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animal emprunt érudition histoire naturelle Hugo intertextualité onomastique plagiat science zoonyme

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Guyvarc’h, Morgan (2020) «Bêtes vues, bêtes lues» [Other] NAKALA. https://doi.org/10.34847/nkl.a6caas64

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Déposée par Irène Cailleteau le 29/12/2020

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dcterms:abstract	xsd:string		La présente communication étudie la référence animale dans l’œuvre théâtrale, poétique et romanesque publiée du vivant de Hugo, sous l’angle du recours clandestin à la bibliothèque. Elle interroge d’abord la possibilité et la pertinence d’une approche quantitative du plagiat animalier. Malgré la pratique fréquente chez Hugo de « l’impli-citation » (B. Magné), les difficultés d’identification des intertextes plagiés obligent à des statistiques prudentes. Les diverses formes de la pratique plagiaire mettant en jeu des animaux révèlent en outre un paradoxe : si c’est de préférence dans des intertextes référentiels et à prétention scientifique que Hugo puise zoonymes rares, xénismes et autres récits surprenants, sa pratique de la greffe montre qu’il oscille entre révérence et désinvolture vis-à-vis de leur contenu. S’ils contribuent à construire une figure d’auteur savant, les collages d’animaux n’en servent pas moins à remettre également en cause le savoir zoologique et les fondements épistémologiques du discours naturaliste.

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